[GRIF'Abrite] Un nouveau village Grifélins !!!
Dans le village de M., c’était la guerre. Les protagonistes ? Sylviane et Cyprien, un couple de bénévoles protecteurs des chats errants présents sur leur commune confrontés à la bêtise et à la cruauté de deux individus que nous appellerons B. et G. : disparitions, empoisonnements, dépouilles exhibées dans des sacs poubelles, injures et saccage systématiques des sites de nourrissage… je cite Sylviane s’adressant à son Maire : « ce matin, Cyprien est parti nourrir les chats vers 13h15, comme d’habitude, mais il s’est fait insulter par Mr G. qui refuse qu’on les nourrisse. Nous nous faisons harceler depuis cet été par cet individu, et par Mr B., qui ne veut plus que je mette de la nourriture derrière la salle des fêtes, et ce, au mépris de vos autorisations. Il saccage et écrase la nourriture des chats. Il jette les casseroles en alu. Nous sommes obligés de monter la garde, le temps que les chats mangent […]. Nous pourrions faire un abri, juste pour mettre à manger au sec. Nous nous engageons à nettoyer et à tenir cet abri propre et sain. »
Désemparés, et sur les conseils du Maire de ma commune, le Maire de M. et les malheureux bénévoles m’ont contactée. Après de longs mois de discussions et de tergiversations, surtout de la part du Maire, qui comme tout bon Maire rural cherche à ménager la chèvre et le chou… la situation a bien évolué. Vous trouverez ci-dessous le courrier que m’adresse Sylviane :
« Martine, J’ai suivi vos conseils, et j’ai écrit à la SPA et à la Fondation Bardot. J’ai fait signer une pétition aux habitants du village. Sur 50 foyers, 40 ont signé. Je n’en espérais pas tant. Même des personnes qui étaient très amies avec Mrs B. et G. ont signé car ils se sont aperçus qu’ils avaient été manipulés. Ils reconnaissent que les chats errants sont sains, beaux, et surtout castrés, et qu’il y aura moins de petits si nous les contrôlons. Ci-jointe, copie du courrier adressé aux Associations. »
(Extrait) « Madame, Monsieur, Depuis 3 ans et ½, je m’occupe des chats libres de ma commune. Je les nourris, les soigne et le régule en le faisant stériliser. En octobre 2014, le Maire de M. m’a mandatée pour faire une campagne de stérilisation des chats errants. Nous sommes un petit village de 140 habitants, et nous avons des moyens limités, mais la Mairie a tout de même payé pour faire stériliser et tatouer quelques chats. Je recherche des bons de stérilisation pour les chats restants, une dizaine. Des habitants du village qui savent ce que je fais pour les chats (je dépense 150 euro par mois) et qui approuvent le fait que les chats soient régulés et sains, ont signé le papier que je vous joins. J’ai aussi une attestation du Maire de M., Mr V. Pourriez vous me faire savoir la procédure à suivre pour avoir quelques bons ? »
Moins de quinze jours après, Sylviane et Cyprien viennent de recevoir 10 bons de stérilisation !!!
C’est grâce à votre fidèle soutien que le réseau Grifélins jouit maintenant une certaine visibilité et d’un ascendant non négligeable sur les décisions des élus. Les avancées obtenues ne sont pas un mince progrès, en milieu rural, où les méthodes expéditives font partie d’une culture millénaire. Un Maire qui s’engage dans cette voie le fait en toute connaissance de la nouvelle loi. Il ne pourra plus revenir en arrière et faire appel à la fourrière. Il sera le garant de la protection des animaux circulant librement sur sa commune. Il s’est engagé dans une démarche efficace, intelligente et sans cruauté, et, de plus, la plus intéressante pour le budget de la commune. Cela a été possible à M. Pourquoi pas dans votre village ou dans votre quartier ?
Le changement, c’est vous et vos élus.
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=^..^=artine
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