Mon chemin de chats
J’habite en campagne depuis une quinzaine d’années et me suis rapidement trouvée confrontée et sensibilisée à la détresse des chats, chattes et chatons libres. Au tout début, mon chemin de chats s’est limité aux soins, nourrissage, placement des chatons et recueil des adultes. Mais je me suis vite aperçue que la stérilisation était la seule vraie solution. C’est ainsi que pas moins de 187 chats étaient passés, si je puis dire, par mes mains. 38 chats laissés pour compte de l’adoption étaient restés placés sous ma protection, qui à domicile, qui dans une vaste annexe-asile, qui vivant librement en petites colonies dispatchées alentour, et ce avec l’accord du Maire et dans une optique pédagogique dirigée vers les habitants du village, village qui, ayant rapidement fait école, est devenu le cœur du GRIF, réseau engagé 7 jours sur 7 et 365 jours sur 365 sur le terrain. Le GRIF compte aujourd’hui une dizaine d’auberges d’accueil, et poursuit sans relâche son action.
Mais revenons à mes moutons. Ayant pris conscience qu’accumuler n’est pas forcément aimer, je m’étais promis de prendre du recul. N’étant ni éternelle, ni invulnérable, l’heure était venue d’évoluer. Tout en assurant le futur de mes 38, et, bien sur, sans abandonner la cause des chats, j’avais décidé de travailler autrement et avais décrété : « Plus de chat à demeure ! » Et puis… un jour… une route… une chatte, chatte identifiée au premier coup d’œil car de robe écaille, jeune, maigre, harassée, au regard énigmatique de louveteau. Qu’auriez-vous fait ?²
A très bientôt avec N°188, alias N°39, alias N°122CBJ, alias KAMALA.
=^..^=artine
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