Il y a un mois déjà,  Géraud venait partager ici son chagrin de Jones. Aujourd’hui, il nous fait l’amitié de venir encore et si bien nous parler de ses chats et  se mettre à rêver du prochain, en énonçant par 2 fois le mot espoir…  Alors, avis à tous les chats et chatons perdus ! Géraud, beau cœur à prendre…

« Bonsoir,
Après une absence longue mais nécessaire, je reviens sur ce site très agréable pour donner des nouvelles. L'affreux compagnon de Jones nommé Elvin passe maintenant son temps à essayer de sortir pour retrouver l'abominable acolyte qu'il a trouvé dehors, qui est absolument inapprochable, mais bon, c'est sa vie, et il ne rentre pas trop tard, ce qui est déjà bien. Elvin et Jones étaient indissociables, tant en terme de jeux que de nom : étant amateur de jazz, et plus particulièrement de batterie, nous leur avons donné les nom et prénom du batteur de John Coltrane, à savoir Elvin Jones, mais ça vous l'aurez compris... Avec le temps, le manque lié à Jones est toujours présent, plus ténu, moins cruel, mais récurent… A sa mémoire donc, et aux bons moments qu'on a passés ensemble, sa petite bouille de brigand me manquera toujours...

J'en profite - si l'on peut dire - pour également parler de Squick, qui l'avait précédé. Squick était le rescapé d'une portée non voulue par les propriétaires de sa mère... Si elle ne l'avait pas caché, il aurait fait "scouic" comme ses infortunés frères et sœurs en rendant son âme à Chat Pierre... Quand enfin elle l'a rendu visible, on a eu la chance de le récupérer après une discussion : ils ne savaient pas quoi en faire et nous, on cherchait un compagnon de jeux pour notre 1ère chatte, Gargouille. Squick était un géant.  Il mesurait, étendu au maximum, près de 80cm; par contre, pas souple du tout mais d'une douceur absolue. Ajoutez à cela des yeux superbes qui changeaient de couleur selon la lumière (du vert pâle au bleu), et vous avez un bref aperçu mental d'une bestiole adorable. Mais ne le sont-ils pas tous, malgré leurs défauts visibles ou pas? Mort d'une saloperie de tumeur inopérable à l'âge de 4 ans et des brouettes, 1 an et 1/2 avant la venue du monstre adoré, il en était un aussi, mais plus calme. Il était absolument adorable, tigré de brun clair et presque vert foncé. On n'a compris sa curieuse attitude à ne plus jouer et miauler sans cesse que quand on a vu la tumeur à l'échographie, et c'était déjà bien trop tard…

Jones m'avait redonné espoir et plus que de la joie, une espèce de symbiose dans les relations que je ne retrouverai sans doute jamais; mais c'est peut être mieux, au vu du gouffre que cela crée lors de la séparation... je ne sais pas, je me posais déjà la même question pour Squick alors qu'il était plus distant, différent, mais aimé aussi... Espérons en tous cas que le prochain pourra vivre plus d'un an si on continue à subir la suite "logique" mathématique : 4/2...1??? Non merci!.. J'ai bon espoir, et heureusement : je guette la campagne et les montagnes pour en repérer un en mal d'affection, pour lequel je pourrai recommencer à devenir gâteux, ce qui me manque franchement. Je pense qu'un chat nous fait l'honneur de son affection, mais cela n'engage que moi bien entendu. Bonne soirée et bien à vous toutes et tous. Géraud »

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