ABRITER    NOURRIR     SOIGNER    COMPRENDRE   PROTEGER     INTEGRER

Peu d’animaux domestiques peuvent se targuer de susciter autant de commentaires divergents, autant de réactions passionnelles, autant de polémiques. C’est qu’entre humains et chats, la relation est complexe et plonge en des temps reculés. C’était il y a 4500 ans, peut-être plus… Saurons-nous un jour qui, de la caresse ou du ronron, a osé le premier contact, le premier geste, adressé le premier message ? Et si c’était eux, les chats, qui avaient décidé de vivre en bonne intelligence avec nous, les humains ? Un chaton a-t-il rencontré un enfant ? Un chasseur l’a-t-il rapporté en cadeau à sa belle ? Cela s’est fait, et le temps a passé.

Les chats ont été utilisés, adulés, déifiés, diabolisés, persécutés… On les a accueillis comme animaux de compagnie, élevés, sélectionnés, médaillés. La France comptabilise à ce jour plus de 11 millions de chats domestiques. Le chat, devançant le chien, est aujourd’hui l’animal préféré des français. Or, c’est rarement un choix réfléchi qui détermine l’arrivée d’un chat dans un foyer, mais le sentiment de solitude, le coup de cœur, pire, le hasard d’un cadeau. Une fois la période d’euphorie passée, on se rend compte de ce que la présence d’un animal peut impliquer de responsabilités, de contraintes, voire de nuisances. C’est alors que vient la solution, que tombe la sentence : « un chat ça se débrouille ! » NON ! DEHORS, UN CHAT GALERE, UN CHAT MAIGRIT, UN CHAT EST MINE PAR LES PARASITES, UN CHAT RECHERCHE UN HAVRE DE PAIX, UN CHAT QUI A APPRECIE LA VIE DE FAMILLE, CA  SOUFFRE !  De par son petit côté sauvage, un chat s’accommode par défaut d’une liberté forcée.   Cette aptitude a son revers, et un revers de taille : LA PROLIFERATION. La prolifération des chats « libérés » par des propriétaires inconséquents est à l’origine d’un véritable problème de société, générant tensions, conflits, actes de barbarie. La seule solution éthique, c’est à dire sans cruauté, est la limitation des naissances par la castration des mâles et la stérilisation des femelles. Les plus confiants auront peut-être la chance de retrouver un foyer accueillant. Les autres seront rendus à leur territoire.

 NOUS, AUBERGISTES GRIF’, MOBILISONS BENEVOLEMENT TOUS NOS MOYENS, TOUTES NOS FORCES DE CITOYEN(NE)S POUR CETTE ŒUVRE DE LONGUE HALEINE. RENSEIGNEZ-VOUS. REJOIGNEZ-NOUS !

La loi du 6 janvier 1999 article 213.6 autorise les Maires à choisir la stérilisation plutôt que la déchatisation inefficace et cruelle. Certaines Municipalités s’impliquent avec clairvoyance dans la démarche et y consacrent une part de leur budget. Pour ce qui nous concerne, la charge financière nous incombant,   c’est  grâce au soutien de la S.P.A. et de la Fondation Brigitte Bardot que nous avons réussi  à gérer raisonnablement et humainement nos colonies félines libres. Les résultats sont si encourageants qu’ils font école. La  tâche reste colossale. Nous avons BESOIN DE VOUS pour que, chacun(e)  à sa manière,  transmette ce message,  trouve des familles d’accueil dignes de ce nom, des adoptants responsables, des aides  financières ou en nature nous  permettant d’ Abriter, Nourrir, Soigner, Comprendre, Protéger, Intégrer les laissés pour compte. Vous aimez les chats ? Aidez-nous. Vous pouvez en retour compter sur nous pour mener sans relâche ce combat et vous informer régulièrement de nos succès, tant sur le terrain que sur le plan légal.

Le chat est un animal discret. Aidez-nous à lui restituer, ni plus, ni moins que ce qu’il nous demande.

AIDEZ-NOUS A NOUS RECONCILIER, NOUS HUMAINS, AUTOUR DU CHAT.

=^..^=artine  

Ce texte est une mise à jour d’un article publié sur le blog du Mouvement pour L’Intégration des Félins, daté du 11 octobre 2011.                   

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes:

 - qu'il ne soit pas coupé
 - qu'il n'y ait aucune modification de contenu
 - que vous fassiez référence à notre site: http://www.grifelins.com/
 - que vous mentionniez le nom de Martine F Morel.