
Aller, venir, faire sa toilette, obtenir un câlin, mâchouiller un brin d’herbe, boire de l’eau de pluie ou de préférence fraichement tirée à l’évier. Oui mais, cette fois, l’appétit n’a pas été au rendez-vous et j’ai compris que le moment était venu de rompre le fil qui liait nos vies. Eléa s’est endormie, paisiblement, sous les caresses et les douces paroles. Eléa, ma volontaire, qui a tenu sans doute grâce à cette ténacité lisible jusqu’au dernier jour dans son beau regard, digne, sensible, courageux, dont il m’a semblé...
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