Maurice Genevoix évoquait
"de pauvres bêtes à la souffrance résignée".
Chat perché sur le fût d’un canon, devenu la mascotte du « Queen Elizabeth » (1915). © DR
Oui, pauvres bêtes en vérité,
qui par millions moururent malgré elles au nom des Patries.
Enrôlés comme messagers, transporteurs, espions , voyageurs,
chiens, chevaux, chats, pigeons
ont sauvé des vies, au sacrifice des leurs...
Chien testant un masque à gaz, armée britannique, 1916. | © DR.
Un pigeon baptisé "le vaillant" matricule 787-15 réussit à se jouer des gaz
et du plomb en quittant le fort de Vaux.
Son innocent héroïsme lui valut une citation à l’ordre de l’armée,
et décoré de la Légion d’honneur. Une plaque relatant son exploit sera apposée en 1929.
Il s’éteindra en 1937.
Bienheureux Vaillant, qui n'aura rien su
de la désastreuse suite donnée par les hommes...
À Londres, un monument dédié aux animaux victimes de la guerre
porte l'inscription :
"Ils n'avaient pas le choix"
En France, une telle éventualité a fait débat...
Jérôme Coumet, le maire PS du XIIIe qui a découvert le vœu, s'est dit « coi »...
Dans l'attente de cet hommage civiquement du à nos frères non humains,
- et qu'en auraient d'ailleurs pensé leurs soldats de Compagnies -
dans cette attente donc, aujourd'hui, 11 Novembre 2019,
à 11 heures 11 minutes,
adressons-leur notre bien insuffisante reconnaissance,
à tous ces poilus de poils, de plumes , de sang et de peur...
et promettons leur solennellement, de continuer à protéger
et porter secours à leur descendance..
=^..^=artine
Bises Martine